lundi 26 octobre 2009

Bach à travers les ages

J'adooooorrrreee ! ! !

Je viens de découvrir ceci. Certains d'entre vous le connaissent peut-être déjà, mais j'ai été fasciné par ses interprétations.

Un artiste français : le pianiste Jacques Loussier.

Il fut un des pionniers d'un mouvement qui vise à intégrer des éléments de jazz aux interprétations de Bach depuis les années 60.
"Play Bach Trio" offrait à l'époque une image nouvelle du compositeur qui fit sensation dans le monde entier.
Au long de sa carrière, il a démontré l'étonnante "plasticité" de la musique de Bach. Rien ici, ne semble posé, artificiel ou déplacé. Le message profond de la pièce originelle est préservée ou enrichie avec beaucoup d'imagination.
Une grande et belle découverte pour moi, qui prouve que la musique de Bach du début du 18ème siècle, traverse les ages sans être ringarde.
Ci-dessous, son interprétation du concerto pour piano en D majeur BWV 1054, le mouvement Allegro, avec notamment le percussionniste André Arpino, 80 ans, que je trouve lui aussi fantastique.

NB : pour la petite histoire, Jacques Troussier est aussi compositeur... notamment du générique que nous gardons tous en mémoire, du téléfilm "Thierry la Fronde"....et bien d'autres
Retrouver la petite bio de Jacques troussier en cliquant ICI .


mardi 20 octobre 2009

Concert Rossini

J'étais sûr que vous viendriez aujourd'hui faire un petit tour sur le blog avant la répétition de ce soir.
Alors, voici pour vous, impatients que vous êtes quelques photos de samedi soir.

En effet, les photos ont été prises sur le concert de samedi, et une vidéo tournée sur le concert de dimanche. Merci à Alexandre Aimgissé, qui a effectué cette prestation afin de me permettre un montage DVD comme à l'accoutumée. Mais pour cela, il faudra encore un peu de patience.










dimanche 18 octobre 2009

Grande nouvelle d'avant concert

Il y a quelques années, on comptait les choristes enceintes, les nouvelles mamans...

Aujourd'hui, ce sont les grand-mères que l'on compte...Le temps passe.

Blandine P à eu l'immense bonheur de compter un nouveau petit fils, et à la joie de nous le présenter.

Bravo Blandine ! ! ! Sûr que l'on peut compter un nouveau ténor dans nos rangs quand il "couine".
Tu peux être fière de ce pt'it bout.

"Mon petit frère et moi on s'appelle Clémentoine (ou Clémantoine)"
a dit le grand frère de 5 ans et demi ! !

lundi 5 octobre 2009

Eglise Saint Martin - Vertus -

Peut-être le découvrirez vous en lisant ces lignes... (je suis sûr qu'il y en a bien un ou une au moins) nous devons chanter la PMS Rossini à deux reprises coup sur coup. A Ay bien sûr, mais la veille, nous donnerons ce concert en l'Eglise Saint Martin de Vertus.

Alors pour ne pas arriver ignares dans cet endroit de Champagne (1er Cru), (hormis les vertusiens -ou vertueuses- de notre ensemble) voici quelques indices afin d'admirer au mieux et de s'y sentir (presque) comme à la maison, car quelques particularités sont indispensables à notre culture générale, ou, en tout cas à notre culture régionale, je pense notamment aux pilotis, la source, l'orgue récent...



Son histoire :

L’église Saint-Martin de Vertus a la particularité d’être construite sur pilotis. Elle est bâtie sur une source qui alimente la pièce d’eau que l’on peut voir derrière l’abside, appelée « Puits Saint-Martin ». Le Puits Saint-Martin est d’ailleurs le point de vue le plus pittoresque sur l’église.

A cet emplacement, on suppose qu’il y avait déjà un lieu de culte gaulois. Nos pères en firent un temple chrétien quand la Champagne fut évangélisée (3ème ou 4ème siècle).

Aucun texte ne nous renseigne sur les origines de l’église. Elle abrita une abbaye de chanoines réguliers, sur les origines de laquelle nous ne sommes pas mieux renseignés. L’église resta affectée au seul culte paroissial, à la suite de l’incendie de 1167 et de l’installation, hors les murs, des chanoines dans l’abbaye Notre-Dame.

On peut admirer aujourd’hui cette splendide église dont il reste encore à l’heure actuelle des éléments appréciables : les cryptes, les transept, la 1ère travée du sanctuaire, les piliers de la nef, et la tour du clocher. Toutes les parties anciennes sont construites en pierre du pays, dite des « Falloises ».

De nombreux conflits éprouvèrent le bâtiment : des incendies, en 1167, en 1230, en 1380. Et l’usure du temps également obligea à de multiples restaurations. La partie la plus remaniée est la seconde travée du sanctuaire et le mur de chevet qui le ferme. Cela s’explique par les affaissements de la construction. En 1852, l’architecte chargé de la restauration eut la fâcheuse idée de faire disparaître une fort belle fenêtre du XVème, placée dans le mur de chevet, afin de rendre l’ensemble de cette travée dans ce qu’il a cru être le « style primitif ».

L’église a surtout considérablement souffert de l’incendie des charpentes, en juin 1940. Dans cet incendie, l’église a perdu toutes ses toitures, le plafond de la nef (il n’y a pas de voûte), le clocher et ses trois cloches, ses grandes orgues (buffet XVIIème), la sacristie et tout le mobilier intérieur.

En 1942, on a refait les piliers de la nef. En 1951-52, la couverture du sanctuaire et du transept. En 1953, réfection complète du mur nord de la nef. En 1955, couverture de toute la grande nef et des bas-côtés et refonte des cloches (dont deux dataient de 1595 et 1596).

La nef voit ses murs aérés par des arcades romanes (l’ensemble date du Xième siècle) – une seule a gardé son plein cintre – ornées de deux demi-colonnes aux chapiteaux variés.

Près du portail nord : une inscription funéraire du XVIème siècle, marquée d'un épicurisme qui peut surprendre dans une église : aucune mention de la doctrine chrétienne du salut ou de la résurrection, mais une allusion érudite à la légende des deux frères Cléobis et Biton rapportée par Hérodote. Les idées ne sont guère originales : ce grand dizain (abbaccdeed) développe un κοινὸς τόπος,un lieu commun, mais avec une élégance et une maîtrise de l'alexandrin tout à fait honorables, qui témoigne que trois ans après la mort de Montaigne la Renaissance était arrivée jusque dans notre province.

Les deux bras du transept (XIIème) donnent accès à deux chapelles demi-circulaires, voûtées en cul-de-four, empâtées dans un chevet plat. Au nord, la chapelle est dédiée à la Vierge Marie, à l’ouest à Saint-Vincent, le patron des vignerons. Entre les deux chapelles et le sanctuaire sont aménagées deux petites chambres rectangulaires ouvrant sur le chœur : l’une sert de départ à l’escalier du clocher, l’autre a conservé le nom de « Trésor ». Le plan d’ensemble de toute cette partie est inusité en Champagne. On le retrouve dans certaines églises de l’Ouest (bénédictines) et notamment en Poitou.

Les cryptes :

C’est certainement la partie la plus intéressante à voir dans l’église, et la mieux conservée. Les trois cryptes de Vertus sont uniques en Champagne.

Pourquoi d’abord a-t-on fait des cryptes à Vertus ? Tout simplement pour compenser la différence de niveau du sol, qui va en déclivité depuis le grand portail jusqu’à la source qui est au chevet de l’église. Sans doute également pour permettre aux moines de l’ancienne abbaye de célébrer leur messe sur les autels dressés dans les cryptes.

La crypte centrale a été restaurée à la fin du XIXème. Mais beaucoup d’éléments anciens ont été heureusement conservés : chapiteaux, base de piliers et colonnes cannelées… Admirez surtout, en descendant l’escalier, la très belle perspective, avec la répétition d’arcs romans multiples. La crypte centrale est dédiée à Sainte Anne depuis 1631, celle de droite (sud) à Saint Pierre, et celle de gauche (nord) à Saint Quentin. Ces deux dernières sont de beaucoup les plus intéressantes, par la disposition de leurs voûtes d’arêtes (fin du Xième).

Dans la crypte centrale on peut voir :

  • un sarcophage trouvé sous les fondations du clocher.

  • quelques pierres funéraires rappelant la mémoire des curés de Vertus

À l’extérieur comme à l’intérieur, l’église de Vertus est belle, sous tous les angles. Mais c’est du Puits Saint-Martin qu’elle offre la vue la plus séduisante. La tour est très élégante et harmonieuse, sous son toit à quatre pans. Sa silhouette est très proche de celle de Vignory en Haute-Marne. Comme toujours dans la région, l’essentiel de la décoration a été réservé à l’étage supérieur : les quatre faces sont identiques, ajourées de deux fenêtres composées chacune de deux baies géminées. Nous retrouvons les mêmes tours dans les environs : à Oger, les Istres-et-Bury, Thibie.


Quant aux orgues récents (1996) si vous voulez en savoir plus, visitez cette page très bien faite en cliquant ICI

dimanche 4 octobre 2009

Week-end de travail

Samedi soir,... dimanche matin... au total 5 heures et demie de travail !

Belles sessions de répétitions, dont une grande partie avec notre pianiste préférée : ELODIE

Ce qui n'enlève rien à notre chouchou de pianiste régulier : DAVID, celui qui nous fait travailler encore et encore, qui refait avec ses doigts toujours les même phrases musicales pour que nous soyons au point quand Elodie reprend le flambeau. Ainsi, elle n'y voit que du feu... et est persuadée que nous sommes des bons choristes qui savent déchiffrer...

Comme pour la construction d'une maison, les plans ont été élaborés il y a longtemps, ont légèrement évolués au fil du temps, le gros œuvre est achevé, reste les finitions. Il s'agit de poser la plomberie, l'électricité... raccorder tout cela ; puis vient le temps de la décoration... les papiers peints, les petites touches de peintures ici ou là, un tableau sur ce mur, ... des rideaux sur cette fenêtre... pour qu'au final, le tout soit joli, harmonieux, et que l'on s'y sente bien.
La déco... voila ce que l'on a fait ce week-end : des forte, pianissimo...oublier le solfège pour "faire de la musique" comme nous le répète souvent Dominique.
La déco... pour que l'on se sente bien dans cette oeuvre, et qu'à l'intant du concert, nous soyons fiers d'inviter tout nos auditeurs dans notre maison aux finitions parfaites .
Ca en prend le chemin... En tout cas, Dominique avait l'air satifaite du résultat, même si ce n'est pas fini.
Les finitions, la déco ça prend du temps et la pendaison de crémaillère est pour bientôt.
De la déco... c'est encore de cela dont il s'agira lundi, et mardi prochain... Un tapis ici, un meuble de style là... c'est pas tout à fait fini.

Encore un peu de courage, de travail de précision, et nous serons aptes à enfiler nos beaux costumes, passer les jolies robes, se parer des artifices les plus dorés au cou... pour faire de ces intants de concerts, des moments de joie et de pârtage avec nos invités.
En laissant croire que tout est facile... Vous seuls connaissez la peine que cela représente en amont. et l'architecte sera fier du travail accompli par tous.

jeudi 1 octobre 2009

A Marie-Christine

SANS FIN

La mort n'est qu'un passage inéluctable.

Je l'ai emprunté.
Je suis maintenant ma route en toute sérénité.

Je suis resté moi-même,
l'être que vous avez connu.
Pourquoi pleurer, je n'ai pas changé !

Appelez moi toujours comme vous le faisiez avant
Je vous entendrai
Je continue de vous aimer.

Il faut reprendre le cours de votre vie.
Ne pas être triste
Le fil ne sera jamais coupé

J'ai pris une route différente
Je ne suis pas loin, juste à côté
Je fais partie de vos pensées.

Je vous demande de prier, d'enlever ce voile gris
Je suis en pleine lumière
Je suis sur que vous m'apercevez.