samedi 29 mars 2008

Votre compositeur préféré

Comme vous le savez, un micro-trottoir (ou plutot, un micro-église) a été éfféctué ces derniers jours.
En voici les résultats... En tout cas, la première partie du résultat, car il s'agit de la première question (Quel est votre compositeur préféré ?).
Les autres parties suivront dans les jours qui viennent, alors rendez-vous sur le blog très bientot...


Pour voir cet extrait en plein écran, cliquez ICI puis cliquez sur la fenetre de droite en bas de la visualisation.

vendredi 28 mars 2008

ENFIN...



Grace à certain d'entre vous, un article a enfin pu être édité dans le quotidien local "L'UNION".
En page 3 de l'édition sparnatienne, du jeudi 27...

mardi 25 mars 2008

Petite musique de nuit

Envoyé par Eliane, Fan de Mozart comme chacun sait, et qui, toute la nuit, ne pense qu'à la petite musique.
Une pub pour HP (Hewlett-Packard), qui met en scène un orchestre particulier, au bureau, avec des objets de tous les jours.




Merci ELIANE

lundi 24 mars 2008

Le chant polyphonique

Combien de fois avons-nous dit, écrit, affirmé, après des années d'expérience que le chant choral s'offrait sans aucune restriction à l'adolescent. à l'adulte aussi, qu'aucune éducation musicale antérieure n'avait préparés ?
Les enfants et adolescents n'ont plus assez de temps pour ajouter au programme de leur école l'heure quotidienne d'apprentissage sérieux de l'instrument dont la connaissance réelle sera utilisable un jour. Les programmes scolaires français. tant ceux de l'enfance que ceux de l'adolescence n'ignorent pas tout à fait la musique mais traitent celle-ci comme une matière qui se surajoute à un reste déjà copieux. Peu de temps lui est réservé dans la semaine scolaire et ce peu est rarement bien employé !
En s'incorporant au choeur, l'adolescent accomplit une démarche qui équivaut à un progrès (attirance de la musique, choix d'un " milieu ")- Cette adhésion va l'obliger au respect d'un calendrier, d'un horaire qui restreint un peu le temps de ses libertés. Puis, le fait d'appartenir à une communauté va le rendre attentif à s'effacer comme individu au profit de l'ensemble. loi qui vaut pour toutes les communautés mais particulièrement pour le choeur où tout s'exécute en " voix unanime ". Pour arriver à ce dépouillement il devra s'imposer une discipline vigilante qu'il faut admettre. entretenir, cultiver , apprendre à " accorder " sa voix (hauteur, poids, couleur. fermeté. présence) à celle des autres.
Voilà vers quoi doivent tendre ceux qui ont éprouvé un jour la joie de chanter ensemble. Au départ. la joie simple de la musique qui nous détend. nous élève. nous " ramasse ". Ensuite l'acheminement en direction de l'essentiel (le bol de riz. la poignée de dattes...) du miracle quotidien de la vie, de l'amour de la terre des hommes. Voir. recevoir. Donner !
On se retrouve chaque semaine par amour de la musique, même quand elle n’apparaît au début que sous l'aspect de simples harmonisations populaires. Par ces voix unies, qui chantent sans forcer, on apprend à se comporter humainement au milieu d'autres êtres dont la pensée est souvent très différente mais dont la même attitude rend la vie communautaire facile et sans problèmes.
Le comportement ordinaire du choriste A Coeur Joie devrait toujours être exemplaire . au sein du choeur qu'il fréquente chaque semaine, il vient apporter sa bonne volonté d'adolescent en quête d'échanges, de joie pure par la pratique de musiques chorales simples mais authentiques, d'éléments de culture, la fréquentation confiante d'êtres qui sont peut-être façonnés différemment dans la culture, la foi, la condition sociale. Attitude positive qui l'aidera à en faire un homme ouvert, silencieux, attentif, habitué à obéir et à servir, à donner et à offrir, bref l'image de la cellule saine qui fait une communauté forte. Lorsqu'on a goûté une fois l'agrément de ces moments étonnants d'efforts collectifs d'où émerge une émotion exceptionnelle que ne peuvent soupçonner les profanes, on s'engage pour toujours sur une voie de perfection.
Il y aurait une belle histoire à écrire à propos de nos stages de " formation de chefs de choeurs " que nous avons inaugurés à St Cloud en 1945. Depuis cette époque en avons-nous vu défiler des garçons et des filles de 20 ans nantis d'un petit bagage musical (quelque solfège, cinq ou six ans de piano pour les plus " favorisés ", un peu de pratique de choeur aussi à la chorale paroissiale), vraiment de " petits " moyens. A les examiner musicalement on ne pouvait jamais croire que certains de ceux-là deviendraient dans leur bourg, grâce à leur choeur, le pivot d'une animation qui arriverait à avoir une influence considérable sur la jeunesse d'alentour. Ces stages étaient conçus à l'origine pour la formation du chef de choeur dont la réussite dépend de la sûreté de sa direction et de son rayonnement. Nous savons tous combien une chorale s'impose ou périclite reflétant les possibilités de son " directeur ".
Le chef de choeur est très près de son public. Il lui parle directement, il le touche des yeux et de la voix. Il doit donc le former et le faire participer à la vie musicale collective.
Nos stages de choristes sont là pour cela . apprendre à lire correctement une partition, apprendre à écouter, donner les premières notions de gestique afin que le choriste s'achemine vers la direction du pupitre auquel il appartient et, plus tard, vers une éventuelle direction chorale.
Le jeu de musique conduit l'auditeur autant que l'exécutant sur un chemin qui monte vers "le ciel" en faisant de lui un être disponible à la création et aux créatures. De plus, le contact de la musique aide à surmonter les difficultés habituelles et rend l'homme attentif et perméable au rythme des autres hommes. Nous dirons que la musique donne du goût à la vie, qu'elle entretient la confiance et, aussi, qu'elle rend l'homme plus humble en lui apportant la paix !
Au-delà du plaisir sensoriel qui découle du " jeu " de la polyphonie la musique insinue ses racines profondes d'intelligence, de moralité, de spiritualité. Le "joueur" s'améliore en les subissant à son insu, devient un partenaire agréable dans d'autres circonstances. Mais cet élargissement de notre personnalité gagnée à ce jeu doit nous entraîner jusqu'à ses fins logiques . du chant choral-spécialité accéder à toute la musique ( être prêts à " écouter "), de la musique-spécialité s'ouvrir aux autres formes d'expression (être prêts à " regarder ") pour s'intégrer enfin à la communauté humaine où la vie manifeste ses contradictions, ses heurts mais aussi ses réussites, ses espoirs, ses lumières.
L'art vocal polyphonique est limité quoiqu'en puissent prétendre les musiciens qui écrivent pour le choeur en " toute liberté ". La liberté n'est pas de ce monde polyphonique. La faiblesse de l'homme lorsqu'il n'est qu'instrument de musique (chanteur) limite nécessairement les difficultés. Arrive un moment où l'oreille et la voix ne sautent plus l'obstacle ; au-delà il n'y a plus qu'impossibilité et chute ( il n'est question ici que des amateurs et non des spécialistes (professionnels) capables, après des mois de patients travaux, de réaliser des tours de force...).
Le chant choral, discipline joyeuse, donne plus de plaisir à celui qui exécute qu'à celui qui écoute.
La chanson populaire ancienne dans son ensemble est optimiste ; elle exalte, elle magnifie (l'amour, le pays, la nature, l'histoire, la légende, les métiers, le travail, les fêtes chrétiennes...), sans pourtant se priver d'humour frondeur et d'ironie. Mais, dans la balance, une naïveté de bon aloi, la confiance, la joie de vivre l'emportent largement sur le reste.
Par la pratique de la polyphonie, nous apprenons à aimer le prochain et l'étranger.
César Geoffray, fondateur du Mouvement A Coeur Joie. 1963

dimanche 23 mars 2008

la pub Vocalyse

Cliquez ICI

samedi 15 mars 2008

Fascicule du concert

Amis choristes,

Vous voulez enfin (et en avant-première sur ce blog) découvrir le petit fascicule/programme qui sera remis à nos auditeurs lors du concert... cliquez ICI

vendredi 14 mars 2008

Programme chronologique du concert

XVIIIème siècle

Messe brève en si KV 275 W.A MOZART
Laudate Dominum W.A MOZART

Choral du veilleur (arrangement pour voix) J.S BACH

La fugue du dogme en mi bémol majeur J.S BACH


XIXème siècle

Geistliches Lied J.BRAHMS

Concerto en sol Majeur J.B BRÉVAL

Ave Maria F. LISZT

Richte mich Gott F. MENDELSSOHN


XXème siècle

Sicilienne G. FAURÉ

Ave Maria L. VIERNE

Libera me L. BARDOS

Fantaisie pour chœur à bouche fermée J. ALAIN

Le cygne C. SAINT SAËNS
(extrait du Carnaval des animaux)



XXIème siècle

Omnis una U. SISSASK

Alleluia R. TWARDOWSKI

Jubilate Domino V. MISKINIS


mardi 11 mars 2008

Enregistrement de filage

Harald a enregistrer notre filage de la répétition de samedi avec nos instrumentistes pour la messe breve de Mozart.
Afin que vous puissiez vous entendre, vous rendre compte du travail restant à faire, ou travailler avec...

voici le "Kyrie" : Cliquez ici

voici le "Gloria" : Cliquez ici (avec en bonus l'intro-gag d'Alain... ça fait des souvenirs...)

voici le "Credo" : Cliquez ici

Bon travail...

Recommandations du chef via la Présidente pour Mozart

Bonjour,

Cette semaine, nous ne nous quittons plus :
Ce soir, mardi 11 mars, répétition au presbytère d'Ay avec Romain à 20 h 30
Demain, mercredi 12 mars, même lieu, même heure, avec Elodie et les violoncelles
Samedi 15 mars, même lieu, même heure, sans moi.
Et dimanche à partir de 9 h 30, au même endroit.


Pour celles et ceux qui n'ont pas pu assister à la répétition de Samedi, voici ce que j'ai noté. Nous avons travaillé le début de la messe de Mozart.

Il faut essayer de rouler les "r", c'est mieux.

Gloria

mesure 1 : couper et/in et non pas etin
mesure 5 : même remarque pour pax/ho... et non paxo
mesure 15 : adoramus te est piano
mesure 17 : glorificamus te est forte
mesure 20 : les sopranes font une erreur de rythme. Le 2ème est
plus rapide que le 1er.
mesure 51 : Les mots "tollis" et "peccata" ont des lettres doublées, on doit
les entendre.
mesure 59 : accentuer "no" et "tram". Dominique fait un léger ralenti
pour laisser la place à Elodie.
mesure 68 : on doit entendre le son "k" au début du mot, ainsi que "ni".
mesure 95 : on est piano jusqu'à la mesure 99.
mesure 105 : on est piano jusqu'à la mesure 110.

dans le mot amen, on doit entendre le "n" final. Il doit résonner.

Credo

mesure 1 : On doit entendre clairement le "p" de "Pacem". La première
syllabe est accentuée.
mesure 5 : Il y a une césure (arrêt du son sans respiration) après
"omnium".
mesure 17 : "Genitum" sur un la b et non sur un sol, respecter la virgule
en faisant une césure.
mesure 18 : attention au rythme (syncope) pour "consub..."
mesure 20 : Les sopranes, ne pas appuyer "omnia". Il suffit d'ouvrir la
bouche et les sons passent plus aisément. (On doit pouvoir
mettre 2 doigts minimum en hauteur entre les mâchoires !)
mesure 22 : les sopranes, il y a parfois une note fausse sur "nos" (Do)
mesure 38 : piano
mesure 42 : sopranes et ténors, sur "tertia" il y a une erreur de rythme ;
les notes sont irrégulières.
mesure 57 : les alti, ne pas oublier de chanter la petite note (l'appogiature).
mesure 58 : il faut une césure entre "fini" et "non"
mesure 71 : on doit entendre sa-ncatm et non san-ctam (un vrai "a").
mesure 89 : alti et ténors, il faut savoir par cœur ces notes.



Comme vous le constatez, rien de bien nouveau, mais il est parfois bon de les noter sur nos partitions, et de les regarder de temps en temps, pour éviter que Dominique ne les redise à chaque exécution de la pièce.

Bonne réception et à ce soir.

Fred

dimanche 9 mars 2008

C'est de saison. Recette du nord de la France

RECETTE DU POULET AU PICON BIERE

Acheter un poulet d'environ 1,200 kg, une bouteille de Picon et pas mal
de bières

Prévoir du sel, du poivre, de l'huile d'olive et des bardes de lard.
Vérifier que vous avez un tube de mayonnaise, on ne sait jamais.
Barder le poulet, le saler, le poivrer
Et ajouter un filet d'huile d'olive.
Préchauffer le four à température moyenne (220°C ou thermostat 5)
pendant 10 minutes.
Se verser un picon et le boire.
Mettre le poulet au four dans un plat de cuisson approprié
Se verser un verre de picon et le boire.
Renouveler cette dernière opération.
Après un quart beurre, fourrer l'ouvrir
Pour surbeiller la buisson du coulet.
Brendre la vouteille de bicon
Et s'envoynet une bonne rasade.
Après un tard .... Un far t'heure... abrès un moment quoi,
Dituber jusqu'au bour.
Oufrir la borte, reburner, revourner...
Mettre le noulet dans l'aurte sens.
S'asseoir sur une butain de chaise
Et se reverdir 2 ou 3 verts de piton.
Buire, tuire, cuire le loulet bandant une deni-heure.
Et hop ! 3 berres de blus.
Se rebercer une bonne voulée de poulet...
Non de piquton.
Rabasser le loulet (qu'est tombu bar terre), l'ettuyer et le voutre
sur un blat.
Se béter la fihure cause du gras sur le barrelage de la buisine.
Ne pas essayer de se reveler.
Déciver qu'on est bien par derre et binir la mouteille de picon
Blus tard, ramber jusqu'au lit, dorbir ze qui reste de la muit.

Le lendemain matin, prendre un Alka Seltzeir, manger le poulet froid
avec de la mayonnaise en tube et nettoyer le bordel que vous avez mis
dans la cuisine.


PICON, PIS QU' T' EN BOIS, PIS QUE T'ES CON !