mardi 18 mai 2010

Claude Debussy à Pierre Louÿs

J'étais, ce jour, plongé dans mon arbre généalogique, et je me renseignais un peu plus en détail, via internet, sur un de mes aïeux, Pierre Louÿs (1870-1925).
Voila que je tombe sur le site du musée des lettres de Paris (Bld St Germain).
En effet, j'ouvre une page qui est une des lettres de C. Debussy (1862-1918) à Pierre Louÿs, son ami.
Le contexte :

Depuis 1803, l’ambition suprême des élèves du Conservatoire de musique de Paris, est de remporter le Grand Prix de Rome, récompense prestigieuse décernée chaque année par l’Institut de France, et permettant au lauréat de résider à la Villa Médicis à Rome pendant plusieurs années. La composition d’une cantate constitue l’épreuve principale. D’autres distinctions peuvent être attribuées, mais seul le Grand Prix retient l’attention de la presse internationale, ouvre la porte à la célébrité et, souvent, à de brillantes carrières.
À la fin du XIXe siècle, trois jeunes musiciens, Fauré, Debussy et Ravel ébranlent les piliers de l’académisme. Nommé directeur du Conservatoire, le premier, frondeur silencieux, qui n’a jamais brigué les récompenses officielles, ni concouru pour le fameux Prix, réforme l’enseignement de la musique et favorise le développement des qualités personnelles des étudiants. Lorsque son élève Ravel est évincé du concours de Rome, Fauré dénonce publiquement le parti pris et l’injustice des membres de l’Institut. Debussy prend aussi la défense du jeune compositeur. Pourtant lauréat du Grand Prix en 1884, lui aussi se heurte à l’incompréhension de l’Académie à son retour prématuré de Rome. Dès lors, il se consacre à son art en toute indépendance, et ne rate pas une occasion pour narguer la toute-puissante institution.

De huit ans plus jeune que Debussy, Pierre Louÿs, au début de leur amitié en 1893 est un jeune poète ambitieux et prometteur. Tous deux partagent le même intérêt pour la musique et la littérature. La poésie de Louÿs a d’ailleurs influencé la musique de Debussy, qui en tire trois compositions, avec la collaboration amicale du poète. Tous deux s’orientent vers une esthétique moderne : « Je travaille à des choses qui ne seront comprises que par les petits-enfants du vingtième siècle […] le 14ème quat. de Beethoven est décidément une longue fumisterie ! Malgré ce qu’en disent les jeunes métaphysiciens de « L’Art et la Vie ». Et que l’on ne nous embête plus avec les vieux meubles qui n’ont pas même garder le parfum de leur siècle », écrit Debussy dans sa lettre.
Il y fait même référence à un autre de ses amis, E. De Polignac (Marquis), l'héritier de Louise Pommery.

Retrouvez cette lettre en cliquant ICI

D'autre part, le site est très intéressant, vous pourrez y lire des écrits originaux de Bach, Lully, Rameau, Haydn, Mozart, Beethoven, Berlioz... et bien d'autres, en cliquant ICI.

Allez ensuite dans "collections permanente" puis "musique".
Bon surf.

vendredi 14 mai 2010

H...osanna

Alain D a écrit :

Françoise a aiguisé ma curiosité par son courriel sur Hosanna, après les interrogations de mardi : h ou pas.

HOSANNA : n. m. Est emprunté (fin Xème siècle, osanna ; 1276, ossanne) au latin chrétien hosanna, transcription, par l'intermédiaire du grec hosanna de l'hébreu hôšícā-nā "sauve(-nous), de grâce". Cette formule de supplication, composée de hôšîcā "sauve !" (impératif de yāšac) et de la particule nā, était répétée par les Juifs pendant les 7 jours de la fête des Tabernacles (Psaume 118, 25).
Dans la religion chrétienne, hosanna a pris la valeur d'une acclamation (fin Xème siècle, osanna "acclamation à l'adresse de Jésus"), d'une louange utilisée dans les cérémonies. Le mot s'est dit pour "dimanche des Rameaux" (1276, ossanne), jour particulier où l'on chante la gloire du Christ. Par extension, il désigne une hymne que l'on chante le dimanche des Rameaux (1752) et par extension un cri de joie, de triomphe, de louange (1762, comme exclamation ; début XIXème siècle, comme nom masculin), aujourd'hui d'emploi littéraire. Dans la religion juive, hosanna se dit du refrain d'un hymne de la synagogue (1721) et Grand Hosanna désigne (1721) la fête des Tabernacles.
Le dérivé HOSANNIÈRE, adj. f. (XVIème siècle, osanière), aujourd'hui terme d'archéologie, qualifie une croix au pied de laquelle on chantait l'Hosanna de dimanche des Rameaux.


Tiré de "LE ROBERT, Dictionnaire historique de la langue française", sous la direction de Alain REY, édition de 1998.


Note complémentaire : le mot hymne est le plus souvent féminin au Moyen Âge et encore ordinairement au XVIIème siècle. (même source)

Le Prieuré de Binson

Dans quelques jours, nous officierons pour une cérémonie dans un lieu particulier : le Prieuré de Binson. Voici quelques lignes pour en découvrir ou redécouvrir son histoire.

La chapelle du Prieuré à la suite des bombardement de 1ere guerre mondiale

Le Pape Urbain II, né à Châtillon-sur-Marne, fit don aux moines de Cluny du domaine de ses parents en 1096. On y bâtit le prieuré de Binson destiné à être un monastère . L'église de Binson fut construite dans la seconde moitié du XIe siècle et cédée au prieuré de Coincy. Eudes de Châtillon qui fut Pape sous le nom d'Urbain II fut prieur de Binson. Désaffectée depuis la Révolution, vendue en 1838, l'église fut donnée, par les héritiers de l'acquéreur, à l'archevêque de Reims qui la fit restaurer. Les bombardements de 1918 l'ont très abîmée. La nef, moins ancienne que le sanctuaire, doit être du début du XIIe siècle. La façade fut reconstruite dans la seconde moitié du XIIe siècle, en même temps que le portail. A la révolution, le maire de Villers-sous-Châtillon acheta l’ensemble à l’archevêché de Reims en 1850. Le cardinal Langenieux fit construire sur la colline de Châtillon l’immense statue du pape Urbain II, et fit rebâtir le prieuré entre 1883 et 1885. La statue de celui qui a prêché la première Croisade domine le paysage et a bien résisté au temps. A cette même époque fut aussi érigé, dans le parc, le chemin de croix.

Les reliques de Saint Remi (archevêque de Reims, Baptiste de Clovis, mort en 533 après soixante-quatorze années d’épiscopat) furent de passage dans ce lieu. Le 13 aout 1916, l’abbaye et la basilique de Reims sont la proie des flammes, le coffret contenant les reliques fut mis à l’abris, comme tous les Rémois, dans une cave. Le 1er septembre 1917, elles furent évacuées au prieuré de Binson, et rentrèrent à Reims le 9 septembre 1920, après un périple passant par Champaubert, Romilly sur Seine, Dijon et Paris.

Trente années plus tard, le prieuré de Binson s’est trouvé en plein cœur de la seconde bataille de la Marne. La chapelle et les bâtiments furent anéantis. Le chemin de croix subit d’énormes dommages. Le tout fut reconstruit entre 1928 et 1930, mais le chemin de croix uniquement « rafistolé » par des ajouts en ciment. Depuis ces années-là, plusieurs stations ont perdu des éléments, mais la onzième station, représentant la crucifixion, a plus souffert. Les personnages sont en morceaux, la scène est à peine identifiable, toute la structure du groupe sculpté et à reconstituer. En 2008, une bourse de 5000 Euros fut débloquée par « Pelerin Magazine » afin de le restaurer.

Aujourd’hui et depuis plusieurs dizaines d’années, le prieuré de Binson est devenu une école et un collège de la congrégation salésienne. La congrégation des religieux Salésiens de Don Bosco a vu le jour le 18 décembre 1859, lorsque plusieurs jeunes accueillis quelques années plus tôt ont choisi de rester auprès de Saint Jean Bosco pour l'aider. Ils ont donc fondé la Société Saint François de Sales, et s’attachent à l’éducation professionnelle et spirituelle des jeunes.

Aujourd'hui, la congrégation, de droit pontifical, compte plus de 16 000 religieux prêtres et laïcs, et elle est présente sur les 5 continents dans plus de 128 pays.

dimanche 9 mai 2010

J'aime... à découvrir...

« Délicat, éthéré, apaisant et d’un autre monde. »

J'ai aimé ce titre mais aussi l'album, son auteur et interprète, tout son monde avec...

je tenais à partager avec vous.

La sublime musique de Fredo Viola est née d’un mariage inspiré entre la technologie du 21e siècle et le plus ancien des instruments, la voix humaine. Ses chansons dégagent de l’innocence, du romantisme et une dimension presque mystique qui extrait la magie du quotidien. Elles décrivent des paysages de rêveries musicales d’une beauté étrange.

La plupart des chansons de Fredo naissent d’improvisations, tissant de multiples lignes vocales en une brillante tapisserie de mélodies, d’harmonies et de contrepoints. Des instruments électroniques ou acoustiques s’ajoutent, mais la voix reste le point central. Parfois, il utilise des sons à la place des mots, toujours avec un impact émotionnel très fort.

Né à Londres, Fredo passe sa petite enfance en Angleterre et à Rome, puis sa famille émigre aux Etats Unis – d’abord New York, puis Los Angeles. Adolescent, il est soprano professionnel dans le fameux Bob Mitchell Boy Choir de L.A, puis part vers New York pour ses études, avec l’ambition de devenir Réalisateur. Il est désormais établi à New York, où il a perfectionné sa fusion unique de musique, performance et visuels multimédia.

‘The Turn’, le premier album de Fredo, associe une pop d’auteur/compositeur à de l’electronica, de la musique classique, des hymnes religieux, et même des ballades médiévales. Il revendique un grand éventail d’influences, telles qu’Harry Nilsson, Bartok, Kate Bush, Belle and Sebastian, Shostakovich, Boards of Canada, Stravinsky, Odetta et Alfred Schnittke. Mais sa musique hypnotique a une voix forte et singulière qui en fait quelque chose de très personnel.

Les amateurs de ‘The Turn’ connaîtront déjà ‘The Sad Song’, un assemblage méticuleux de mélodies suaves et d’électro aérienne.

Le titre ‘The Turn’ est aussi l’un des tubes de l’album : doux et fragile de prime abord, il se transforme en une symphonie art-rock épique. La montée en fanfare et le rythme martial et strident laissent place à une mélancolie spectrale sur des samples de mouettes.

« Tous mes morceaux sont en charabias au début », admet Fredo. « Ce qui est marrant c’est qu’une fois que j’ai fait le son, il me reste en mémoire et je peux le répéter encore et encore. Donc je suppose qu’il provient d’une partie plus profonde de moi-même."

‘The Turn’ est assurément un album très émotionnel, plein de soleil et de tristesse, d’humour badin et de beauté sombre.

mercredi 5 mai 2010

Vade Mecum VocAlYse

- ANTHOLOGIE DU PORTRAIT DE CHORISTE -

Par déontologie, aucun nom n'est cité ci-dessous, mais chacun reconnaitra sa voisine ou son voisin.

Le sans gène
Il a l’air de souffrir quand c’est un autre qui chante. C’est pour cela qu’il se bouche toujours une oreille. Bruyant il parle haut, interpelle le chef.. Chaque chorale a son sans-gêne, et elle doit faire avec…Le paresseux

… c’est un homme doux, un rêveur qui s’est fourvoyé dans une chorale et ne sait pas comment s’en sortir. Alors il reste. De pareils choristes ne sont pas dangereux. Ils donnent au public l’illusion du nombre.

Le touriste
On le voit de temps à autre débarquer dans la salle de répétition. On ne sait pas trop s’il fait vraiment partie de l’équipe. Il ignore quasiment tout du répertoire mais cet authentique figurant sera présent le jour du concert pour faire du play back et c’est lui qui s’inclinera le plus bas, pour saluer….

Le sportif…
En répétition, campé sur ses pieds tel un haltérophile, il bombe bien le torse pour prendre sa respiration, se met en apnées avant d’attaquer les notes et devient tout rouge avant d’expulser le moindre son. Il chante de la gorge, tout en force.. : plus c’est fort, mieux c’est….

Le (rare) ténor
Heureuse la chorale qui possède des ténors. Qu’ils soient bons ou mauvais, les ténors sont des êtres très chers. Quoi qu’il en soit, devant la pénurie, baptise-t-on volontiers «ténor» un malheureux baryton qui souffre le martyr dans les aigus, mais qui ne se plaint pas, fier qu’il est d’être un objet précieux…

Celui qui s’ennuie…
Consulte souvent sa montre. Il a toujours disséminé parmi ses partitions, quelque article intéressant à reluquer, quelque revue ou à défaut quelque chose à manger…. Il bouge beaucoup sur place ou s’assoupit inopinément selon le cas. La plupart du temps il pense à autre chose, il observe les murs de la salle et il souffle beaucoup. Si c’est une dame, on peut la voir consulter ses messages sur son portable ou, entre deux soupirs, se limer les ongles…

Le donneur de conseil
A force de l’écouter on finit par faire les mêmes erreurs que lui. C’est lui qui, généralement, offre généreusement son temps en faisant perdre le leur aux autres.

Le bavard
Il a mis au point une technique lui permettant de chanter et de parler en même temps…

Le distrait
Il est rarement à la bonne page… Son classeur est un fouillis indescriptible : les chants sont rangés dans n’importe quel ordre, on y trouve aussi bien la liste des commissions. Il rêve, oublie les départs et doit rattraper les autres en cours de route.

Le braillard
Il chante plus fort que tout le monde dès lors qu’il croit savoir sa partie…. il n’a qu’un seul credo : fortissimo. Il est moins grave qu’une épidémie, mais fait beaucoup plus de bruit…

Celui qui a passé l’âge
On l’a déjà éjecté de plusieurs chorales mais il insiste. Sa voix chevrote, il manque d’air… Ayant perdu une partie de son acuité auditive il avance au juger et improvise beaucoup.

La complexée
Le plus difficile est pour elle est … de chanter ! Aussi a-t-elle une toute petite voix. Elle n’attaque jamais franchement les notes, surtout dans la nuance forte ; elle redoute les couacs… Celle-là peut chanter faux à satiété sans que cela dérange quiconque. Avec son demi-décibel elle est inaudible.

Le consciencieux
Obsédé des annotations, celui-là note tout sur ses partitions. Il souligne, surligne, multiplie les ajouts, les couleurs, fait des renvois, des commentaires. Personne ne s’y retrouverait. Pas même lui.

Celui qui a «de la voix»
Pour obtenir une sonorité harmonieuse il est nécessaire d’homogénéiser le timbre des pupitres. Les voix les plus timbrées se voient sommées de rentrer dans le rang. Alors malheur à celui qui possède un bel organe. Celui qui a de la voix sera souvent prié… de se taire.

Le sensible
Un moindre pianissimo l’émeut, il aime la musique et souvent elle le bouleverse. Il a souvent la larme à l’œil.et au premier problème relationnel, il en perd le sommeil et fond de cinq kilos. Il souffre en silence mais la musique finit par le consoler de tous ses maux…

Le râleur
Il n’est jamais content, n’aime pas le programme, trouve que l’on apprend trop vite ou trop lentement, que le calendrier est trop chargé ou trop maigre.. De toute façon la tenue de concert est ridicule et il ne supporte pas la façon de travailler du chef…. Il se demande ce qu’il fait là. Les autres se posent.. la même question…

Celui qui rechigne à chanter en étranger
Il veut bien chanter n’importe quoi, mais surtout pas en étranger. Il a l’oreille musicale, mais pas la mémoire des sons. Sa prononciation est laborieuse, et maladroite. Il bute sur chaque mot. C’est une souffrance pour lui et pour ses voisins.

L’enseignant
Il commet parfois l’exploit de maitriser les rudiments du solfège. De plus il est souvent ouvert aux attentes du chef. C’est un élément fort appréciable pour une chorale. Bien qu’ayant appris, à l’IUFM, à placer efficacement son larynx afin d’éviter l’extinction, lorsqu’il chante, l’enseignant a beaucoup de mal à retrouver les bonnes sensations. Celui-là qui ne peut s’impliquer sensuellement, le fait… pédagogiquement…

L’informaticien
Il rentre toutes ses partitions dans le programme de son ordinateur et les réécrit en plus gros. Car il travaille ses chants au bureau. Souvent il arrive à la répétition avec une autre version d’une œuvre, découverte par inadvertance sur internet. Il est alors tout fier d’exhiber sa trouvaille.
Pour lui, la musique reste avant tout une discipline mathématique et le solfège un code binaire. Il ne communique d’ailleurs avec les autres choristes que par courrier électronique. Rien d’étonnant, alors, à ce que, parfois au beau milieu d’un chant, il beugue !

Et il y aurait encore le psychologue, le dragueur, l’étudiant fauché, le naïf, l’étourdi, celui qui a de l’ambition…le couple âgé, le juriste,

Tiens le juriste
Il ramène tout aux statuts de l’association et à la loi. Il intervient lors des assemblées générales pour remettre les responsables sur les rails dès lors que ces derniers s’en écarteraient un tantinet. Avec lui on ne peut pas dévier. Il est la garantie morale et l’assurance juridique de la chorale.

Et enfin très rare : le choriste normal
Celui-là n’affiche pas de tare particulière, il ne jalouse pas ses congénères, est né équilibré, n’a pas l’esprit tordu mais aime simplement chanter.
Il n’a pas une voix extraordinaire, mais juste. Il possède quelques notions de solfège. Il a bon caractère, ne médit jamais. Il aime bien tous styles : classique, romantique, même la variété. Celui-là ne se fait pas remarquer, on l’oublierait presque, sinon aux concerts : car c’est lui qui assure le mieux. C’est le choriste idéal, le préféré du chef de choeur. Un cas … très rare
.….
Il y aurait encore l’inquiet, le cadre, l’agressif, le soliste et bien d’autres mais n’oublions pas

Le bon président
Un homme (ou une femme) qui connaît bien le fonctionnement de la chorale pour l’avoir pratiquée pendant de nombreuses années, il est expérimenté, compétent et respectable. Il a une bonne présentation. Les chevelus en jogging avec percing à la narine ont peu de chance d’hériter de la fonction. Il sait écouter ses interlocuteurs, entendre leurs doléances, analyser les problèmes, définir les objectifs, planifier les actions et en fin de compte mener à bien ses projets personnels en ne tenant compte de l’avis de personne. Donc le président doit être entêté. Cependant un obstacle subsiste, le chef de chœur !
Et c’est bien là le drame du président car il doit savoir humblement s’effacer devant le maestro au moment de recueillir les fleurs du succès car, malgré ses responsabilités, le président ne tient pas la baguette ! Cependant le président saura se rattraper et briller en particulier quand il fera des discours. Mais que serait une chorale sans ce fameux …

Chef de chœur
Le chef de chœur rayonne sur ses ouailles, se pavane parmi sa cour. Caractériel, il s’enflamme volontiers au moindre couac, devient tout rouge et pique des colère noires. Mais c’est pour le bien de la collectivité. Capricieux, il change souvent d’avis. Il est quelquefois bizarre mais c’est un artiste. Qu’il soit devenu chef par vocation, par un concours de circonstances ou par le plus grand des hasards, qu’il soit chanteur sur le déclin ou jeune prof de musique, qu’il soit bénévole ou rémunéré, il est avant tout un être travailleur, un utopiste ambitieux et surtout un homme extrêmement patient. Pour accomplir sa tâche il doit avoir un moral très solide. Parmi ses nombreuses responsabilités, nous citerons en vrac, le recrutement des choristes, le choix du répertoire, l’élaboration d’une saison équilibrée, l’organisation des répétitions, l’animation du groupe. Il doit être un bon communicateur. Bref un vrai chef de chœur est tout cela à la fois : sélectionneur, entraineur, soigneur, éducateur, psychologue, psychiatre… Et, en plus, il doit être MUSICIEN. Alors qu’on l’aime ou qu’on ne le supporte pas, qu’il soit respectueux ou insultant, sympa ou mal embouché, qu’il suggère la musique ou que l’on ne comprenne rien à sa battue, le chef est le chef, il faut lui obéir : un point c’est tout !

samedi 1 mai 2010

Expo peinture

Ce jeudi, j'ai eu l'immense honneur et plaisir de participer à un vernissage d'une expo d'aquarelles d'un artiste réputé dans la région et au delà.Cet artiste, vous le connaissez...Patrick, un tout jeune choriste (jeune par sa présence au sein de VocAlYse), qui soutient avec talent et assiduité le pupitre de BASSES, fait preuve que l'art peut avoir plusieurs expressions, en tout cas, au travers de ses mains et de sa voix.

Très belle expo donc, actuellement à l'office de tourisme d'Épernay jusqu'au 30 mai.
Exposition ouverte du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 heures ; dimanches et jours fériés de 11 à 16 heures. 7, avenue de Champagne - 51200 Epernay.

Vous le connaissiez, vous ne le connaissiez pas, ... n'hésitez pas à lui en toucher deux mots, il est réservé certes, mais il a toujours plaisirs à partager sa passion pour l'art pictural et à expliquer son travail.
Merci Patrick et encore BRAVO !