« Délicat, éthéré, apaisant et d’un autre monde. »
J'ai aimé ce titre mais aussi l'album, son auteur et interprète, tout son monde avec...
je tenais à partager avec vous.
La sublime musique de Fredo Viola est née d’un mariage inspiré entre la technologie du 21e siècle et le plus ancien des instruments, la voix humaine. Ses chansons dégagent de l’innocence, du romantisme et une dimension presque mystique qui extrait la magie du quotidien. Elles décrivent des paysages de rêveries musicales d’une beauté étrange.
La plupart des chansons de Fredo naissent d’improvisations, tissant de multiples lignes vocales en une brillante tapisserie de mélodies, d’harmonies et de contrepoints. Des instruments électroniques ou acoustiques s’ajoutent, mais la voix reste le point central. Parfois, il utilise des sons à la place des mots, toujours avec un impact émotionnel très fort.
Né à Londres, Fredo passe sa petite enfance en Angleterre et à Rome, puis sa famille émigre aux Etats Unis – d’abord New York, puis Los Angeles. Adolescent, il est soprano professionnel dans le fameux Bob Mitchell Boy Choir de L.A, puis part vers New York pour ses études, avec l’ambition de devenir Réalisateur. Il est désormais établi à New York, où il a perfectionné sa fusion unique de musique, performance et visuels multimédia.
‘The Turn’, le premier album de Fredo, associe une pop d’auteur/compositeur à de l’electronica, de la musique classique, des hymnes religieux, et même des ballades médiévales. Il revendique un grand éventail d’influences, telles qu’Harry Nilsson, Bartok, Kate Bush, Belle and Sebastian, Shostakovich, Boards of Canada, Stravinsky, Odetta et Alfred Schnittke. Mais sa musique hypnotique a une voix forte et singulière qui en fait quelque chose de très personnel.
Les amateurs de ‘The Turn’ connaîtront déjà ‘The Sad Song’, un assemblage méticuleux de mélodies suaves et d’électro aérienne.
Le titre ‘The Turn’ est aussi l’un des tubes de l’album : doux et fragile de prime abord, il se transforme en une symphonie art-rock épique. La montée en fanfare et le rythme martial et strident laissent place à une mélancolie spectrale sur des samples de mouettes.
« Tous mes morceaux sont en charabias au début », admet Fredo. « Ce qui est marrant c’est qu’une fois que j’ai fait le son, il me reste en mémoire et je peux le répéter encore et encore. Donc je suppose qu’il provient d’une partie plus profonde de moi-même."
‘The Turn’ est assurément un album très émotionnel, plein de soleil et de tristesse, d’humour badin et de beauté sombre.
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