Suite à la diffusion de "La petite messe solennelle de Rossini" hier sur Arte, j'ai reçu plusieurs messages en retour dont ceux de Alain V.
D'abord vers 16 h, un premier message :
"il faut que je vérifie et je suis très incertain, je dois avoir une interprétation de cette messe ! Très inhabituelle car donnée en général pour piano et harmonium plutôt qu'avec accordéon... d'ailleurs chantée par le chœur Nicolas de Grigny, à Ay entre autres lieux... un certain mai musical d'Ay..."
Puis vers 18 h, un second :
"J'ai trouvé mon enregistrement ! Ay, Octobre 1993... Nicolas de Grigny dirigé, bien sûr par JMP !
Pour ceux qui ne pourraient se l'offrir, je pourrais assurer..."
Et enfin, après la diffusion, le message suivant, que j'ai trouvé très pertinent, avec, sans doute, beaucoup de justesse, en tout cas, digne d'un critique éclairé, que l'on adhère à ses propos ou pas,... c'est le propre du critique :
"Eh oui, encore moi,... après audition ! je m'étais préparé à comparer avec ma version Nicolas de Grigny dirigé par J.M. Puissant en 1993
Quelle déception que cette version "western à l'italienne", pleine de miel et de guimauve où on entend (presque) tout dans un espèce de brouillard qui tue toutes les individualités sonores... les solistes sont pourtant excellents (sauf la basse qui m'est apparue insuffisante malgré une voix bien étoffée). L'absence du duo originel piano + harmonium nécessite une orchestration plus modeste et moins pompeuse tandis que Ricardo Chailly entraine tout le monde dans des ronds de jambe qui ne conviennent pas à une messe dont le style est justement,l'exact contraire du style des œuvres habituellement pompeuses de Rossini : il la dirige comme un opéra ! La sobre clarté du piano et la modestie de ce "pauvre harmonium" sont justement les pièces maîtresses de cette messe et le solo d'orgue en offertoire (je suis pourtant particulièrement passionné par le roi des instruments) n'arrange rien à l'affaire : il me parait être, carrément, une apparition "contre nature".
Je n'ai aucune modestie ni aucune compétence pour éditer ce commentaire... mais c'est mon vécu ! Je ne suis pas spécialement de mauvaise humeur, j'ai diner (un peu rapidement pour en écouter le maximum, j'en conviens) sans apéro (comme d'habitude ou presque) , je ne me suis pas remis à fumer, je n'ai ni froid ni chaud... Bref, je me crois objectif !
Néanmoins et je n'ai aucune action chez Nicolas de Grigny, je suggère à tous ceux qui veulent se forger leur propre idée (Dominique, Fred et Françoise en tête) de se procurer le cd que j'évoque dans mon préambule... Et on en rediscute, entre passionnés (sous réserve tout de même de pouvoir comparer chaque séquence).
Merci en tous cas de nous avoir offert cette possibilité...
Bien amicalement
Alain de"
Propos édités ici-même, avec l'autorisation de l'auteur.
Merci à lui, mais aussi, merci de cet éclairage averti.
Mais d'autres avis sont les bienvenus, vous avez peut-être aimé cette interprétation allemande.
PS : Merci à Dominique de nous préciser si elle était actrice de ce concert de "mai musical d'Aÿ" au sein de Nicolas de Grigny, car d'après les propos de Alain, elle peut en être fière...
D'abord vers 16 h, un premier message :
"il faut que je vérifie et je suis très incertain, je dois avoir une interprétation de cette messe ! Très inhabituelle car donnée en général pour piano et harmonium plutôt qu'avec accordéon... d'ailleurs chantée par le chœur Nicolas de Grigny, à Ay entre autres lieux... un certain mai musical d'Ay..."
Puis vers 18 h, un second :
"J'ai trouvé mon enregistrement ! Ay, Octobre 1993... Nicolas de Grigny dirigé, bien sûr par JMP !
Pour ceux qui ne pourraient se l'offrir, je pourrais assurer..."
Et enfin, après la diffusion, le message suivant, que j'ai trouvé très pertinent, avec, sans doute, beaucoup de justesse, en tout cas, digne d'un critique éclairé, que l'on adhère à ses propos ou pas,... c'est le propre du critique :
"Eh oui, encore moi,... après audition ! je m'étais préparé à comparer avec ma version Nicolas de Grigny dirigé par J.M. Puissant en 1993
Quelle déception que cette version "western à l'italienne", pleine de miel et de guimauve où on entend (presque) tout dans un espèce de brouillard qui tue toutes les individualités sonores... les solistes sont pourtant excellents (sauf la basse qui m'est apparue insuffisante malgré une voix bien étoffée). L'absence du duo originel piano + harmonium nécessite une orchestration plus modeste et moins pompeuse tandis que Ricardo Chailly entraine tout le monde dans des ronds de jambe qui ne conviennent pas à une messe dont le style est justement,l'exact contraire du style des œuvres habituellement pompeuses de Rossini : il la dirige comme un opéra ! La sobre clarté du piano et la modestie de ce "pauvre harmonium" sont justement les pièces maîtresses de cette messe et le solo d'orgue en offertoire (je suis pourtant particulièrement passionné par le roi des instruments) n'arrange rien à l'affaire : il me parait être, carrément, une apparition "contre nature".
Je n'ai aucune modestie ni aucune compétence pour éditer ce commentaire... mais c'est mon vécu ! Je ne suis pas spécialement de mauvaise humeur, j'ai diner (un peu rapidement pour en écouter le maximum, j'en conviens) sans apéro (comme d'habitude ou presque) , je ne me suis pas remis à fumer, je n'ai ni froid ni chaud... Bref, je me crois objectif !
Néanmoins et je n'ai aucune action chez Nicolas de Grigny, je suggère à tous ceux qui veulent se forger leur propre idée (Dominique, Fred et Françoise en tête) de se procurer le cd que j'évoque dans mon préambule... Et on en rediscute, entre passionnés (sous réserve tout de même de pouvoir comparer chaque séquence).
Merci en tous cas de nous avoir offert cette possibilité...
Bien amicalement
Alain de"
Propos édités ici-même, avec l'autorisation de l'auteur.
Merci à lui, mais aussi, merci de cet éclairage averti.
Mais d'autres avis sont les bienvenus, vous avez peut-être aimé cette interprétation allemande.
PS : Merci à Dominique de nous préciser si elle était actrice de ce concert de "mai musical d'Aÿ" au sein de Nicolas de Grigny, car d'après les propos de Alain, elle peut en être fière...
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